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«Le Miracle du Saint Inconnu», fable burlesque au Maroc

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C’est l’histoire d’un petit malfrat qui dissimule le magot dérobé à une banque avant de partir quelques années en prison. Dans les films de gangsters classiques, le voleur doit se battre avec un codétenu ou un ancien de sa bande pour récupérer le butin. Le réalisateur marocain Alaa Eddine Aljem imagine, dans son premier long métrage Le Miracle du Saint Inconnu, un dispositif à la fois plus ingénieux et plus amusant.

Le cinéaste Alaa Eddine Aljem lors d'un entretien avec Sophie Torlotin, à Cannes, le 15 mai 2019.
Le cinéaste Alaa Eddine Aljem lors d'un entretien avec Sophie Torlotin, à Cannes, le 15 mai 2019. RFI/Sophie Torlotin
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Son voleur de héros, qui a enfoui le sac contenant des billets de banque au pied d’un arbre rabougri dans le désert marocain, a en effet la désagréable surprise de découvrir que pendant ses années de prison, un mausolée a été érigé sur la tombe dissimulant l’argent. Il n’aura alors de cesse d’essayer de récupérer son magot.

Ce film, avare en dialogues, repose beaucoup sur du comique de gestes et de situations et fait aussi le portrait d’une société marocaine miniature à travers la description d’un village partagé entre le respect des traditions et l’appel de la modernité.

 

À l’affiche également de notre cinéma cette semaine, deux autres belles sorties de ce début d’année :

  • Les filles du Dr March, nouvelle version du roman culte de Louisa May Alcott par Greta Gerwig
  • Séjour sur les monts Fuchun, premier long métrage de Gu Xiaogang, un réalisateur chinois de 31 ans qui a décroché la caméra d’or à Cannes

 

Et le point avec notre correspondant à Los Angeles, Loïc Pialat, à quelques heures de la cérémonie des Golden Globes, les trophées de la presse étrangère à Hollywood.

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