L'Éthiopie va libérer plusieurs personnalités politiques, selon la télévision d'État
Parmi elles, des figures majeures de l'opposition et du TPLF, le Front de libération du Tigré, en guerre depuis plus d'un an avec l'armée éthiopienne. Cette annonce intervient après un appel à « la réconciliation nationale », lancé un peu plus tôt dans la journée par le Premier ministre Abiy Ahmed, à l'occasion de la célébration du Noël orthodoxe.
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Cela ressemble fort à un geste d'apaisement de la part du gouvernement éthiopien, et le secrétaire général de l'ONU s'en est déjà félicité.
Eskinder Nega, ancien journaliste devenu une figure de l'opposition, serait déjà libre, selon son parti. La télévision nationale annonce aussi l'amnistie du magnat de la presse Jawar Mohammed et de Bekele Gerba, des leaders politiques oromo qui avaient été condamnés pour terrorisme l'an dernier, après la manifestation qui avait suivi l'assassinat d'un chanteur oromo très populaire.
Le Front de libération du Tigré, ennemi juré de l'armée éthiopienne depuis novembre 2020, et auquel s'était rallié l'armée de libération oromo, bénéficie également de la mansuétude du gouvernement éthiopien, avec la libération annoncée de plusieurs de ses leaders, dont le fondateur du mouvement Sebhat Nega et l'ancien président du Tigré Abay Weldu.
Il est vrai que le conflit, qui a fait des milliers de morts en quatorze mois, a connu un tournant il y a quelques semaines : le TPLF, après avoir menacé la capitale, a dû replier ses troupes au Tigré. Le gouvernement juge désormais dans un communiqué que « la clé d'une paix durable est le dialogue ».
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