Les syndicats belges «écœurés» par le choix de M. Mittal comme porteur de la flamme olympique
En Belgique, plusieurs syndicats de la métallurgie ont fait part ce mardi 24 juillet de leur « écœurement » au Comité international olympique (CIO) face au choix de l'homme d'affaires indien Lakshmi Mittal, patron d'ArcelorMittal, pour porter la flamme olympique jeudi à Londres.
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Avec notre bureau de Bruxelles,
« Croyez, monsieur le président, en notre plus profond écœurement ». Ainsi se termine la lettre envoyée par cinq syndicats belges du secteur sidérurgique à Jacques Rogge, président du Comité international olympique (CIO), et par ailleurs belge lui aussi.
Jeudi 26 juillet dans la matinée, Lakshmi Mittal, patron du groupe ArcelorMittal, et son fils Aditya, porteront tous deux la flamme olympique dans le district londonien huppé de Kensington and Chelsea. Pour les syndicats belges, « ce choix est une véritable insulte ».
Lakshmi Mittal estime pour sa part qu’entre un athlète olympique et lui, il y a comme point commun : la persévérance et le travail. Mais pour les syndicats, l’article 1 de la charte olympique mentionne d’une part la responsabilité sociale, et d’autre part le respect des principes éthiques fondamentaux et universels.
Ils demandent donc dans leur lettre au président du CIO comment il a pu combiner ces principes avec le fait que Lakshmi Mittal apparaisse, selon eux, « comme un des plus gros destructeurs d’emplois de l’ère industrielle ». Pour eux, Arcelor Mittal est responsable depuis 2006 de 70 000 suppressions d’emplois dans le monde, dont 40 000 en Europe.
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