En tournée européenne, Enrico Letta réclame plus d’Europe
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Après Berlin et Paris, le nouveau chef du gouvernement italien Enrico Letta est à Bruxelles depuis mercredi. Il y a rencontré le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy. Ce jeudi 2 mai, il voit le président de la Commission José Manuel Barroso. Le message de la tournée d’Enrico Letta, c’est qu’il faut plus d’Europe.
Avec notre bureau de Bruxelles,
De cette tournée européenne, Enrico Letta peut se targuer d’avoir engrangé de fermes engagements de soutien pour ses futurs efforts budgétaires. En Italie, c’était le point central et crucial de son voyage.
Le gouvernement de Mario Monti avait fait du respect des exigences européennes de retour à l’équilibre budgétaire la priorité de son action. Mais dans son discours inaugural, Enrico Letta avait martelé que l’Italie mourrait à cause de ses efforts de consolidation budgétaire.
L’Italie est sous le coup d’une procédure européenne pour déficit excessif, avec cette année un déficit de 3% de son produit intérieur brut.
Le nouveau président du Conseil espérait bien de ses partenaires européens des perspectives de souplesse, voire d’indulgence afin de lui permettre de résoudre le nœud gordien consistant à chercher des mesures de relance tout en ne plombant pas son budget.
Enrico Letta a apparemment été entendu car même si tous à Berlin, à Paris, à Bruxelles, ont évoqué la nécessité soit de finances solides, soit de sérieux budgétaire, soit de consolidation, tous ont reconnu la nécessité de la croissance.
Le président de la Commission européenne a affirmé sa certitude que l’Italie pourrait sortir bientôt de la procédure de déficit excessif. Et le présent du Conseil européen a évoqué, lui, la nécessité d’utiliser tous les leviers de la flexibilité.
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