La popularité du gouvernement Letta au révélateur des élections municipales italiennes
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Quelque sept millions d'électeurs sont appelés aux urnes ce dimanche 26 mai, dans 565 communes à travers le pays. Il s'agit des premières élections depuis les législatives de février qui s'étaient achevées par un match nul entre la gauche et la droite et une grande coalition au niveau national. C'est donc un test important pour le nouveau gouvernement italien.
Rarement, des élections municipales partielles en Italie ont reçu autant d’attention que le scrutin de ce week-end. Deux raisons à cela : la première, c’est que ces municipales permettent aux trois principales forces politiques du pays - la gauche de l'actuel chef du gouvernement Enrico Letta, la droite de Silvio Berlusconi, et le Mouvement cinq étoiles qui a recueilli le vote contestataire -, de mesurer leurs forces, notamment le Parti démocrate du président du Conseil italien qui veut tester sa popularité depuis la formation du gouvernement de coalition.
Or si la droite de Berlusconi devait sortir gagnante de ce scrutin - comme le laissent entrevoir les derniers sondages -, de nouvelles élections législatives pourraient avoir lieu en Italie.
La deuxième raison de cet intérêt, c’est qu’un duel très disputé s’annonce pour la mairie de Rome. Le candidat de gauche, Ignazio Marino, tentera de ravir la ville éternelle au maire sortant Gianni Alemanno qui appartient au parti de Silvio Berlusconi.
Les élections municipales se déroulent, comme tous les scrutins italiens, sur deux jours, jusqu'à lundi. En cas de ballotage, et seulement dans les communes de plus 15 000 habitants, un deuxième tour aura lieu les 9 et 10 juin.
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