L'Otan face à la crise migratoire
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Une réunion des ministres de la Défense de l'Otan s'ouvre ce mercredi 10 février à Bruxelles. Au programme de cette rencontre, les relations avec la Russie depuis ses frappes en Syrie : les frappes russes sapent tous les efforts en vue d'une solution politique, a déclaré le secrétaire général de l'organisation. Au menu également, la crise migratoire et la demande d'aide formulée par l'Allemagne et la Turquie à l'Otan.
Avec notre correspondante à Bruxelles, Laxmi Lota
« La crise des réfugiés nous préoccupe énormément », a déclaré le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, à la veille de la réunion. « C'est pourquoi nous allons étudier très sérieusement cette demande d'aide. » Aucun document écrit n'a pour l'instant été adressé à l'Organisation dans ce sens. Mais des échanges téléphoniques ont eu lieu.
Je m'attends à ce que le ministre turc nous apporte plus de détails lors de notre rencontre
Jens Stoltenberg sur la demande d'Ankara et Berlin
Jusqu'ici, l'Otan s'est toujours refusée à jouer le moindre rôle dans la crise des réfugiés qui touche l'Europe, estimant qu'elle n'avait pas pour mandat de surveiller des frontières ou de combattre l'activité des réseaux de passeurs.
Toutefois, le chef de l'Otan rappelle que le soutien militaire à la Turquie a déjà été renforcé en décembre dernier, avec notamment une plus grande présence maritime en Méditerranée orientale. Et c'est cette surveillance en mer que Berlin envisage avec l'Alliance, ainsi qu'une coopération dans le domaine du renseignement pour contrer le trafic d'êtres humains.
Pour le représentant permanent de la France auprès de l'Otan, il faudra effectivement voir ce que l'organisation peut apporter pour aider à gérer cette crise sans précédent.
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