Belgique

Elections municipales en Belgique: la percée verte

Le maire d'Anvers, Bart De Wever, tête de liste du parti N-VA (nationalistes flamands) célèbre la victoire dans les élections locales, à Anvers, le 14 octobre 2018. A Anvers, les écologistes se sont classés en 2e position derrière la liste N-VA.
Le maire d'Anvers, Bart De Wever, tête de liste du parti N-VA (nationalistes flamands) célèbre la victoire dans les élections locales, à Anvers, le 14 octobre 2018. A Anvers, les écologistes se sont classés en 2e position derrière la liste N-VA. DIRK WAEM / BELGA / AFP

Quelque 8 millions d'électeurs étaient appelés aux urnes ce dimanche 14 octobre en Belgique pour les élections municipales et provinciales. Un premier test électoral pour le gouvernement de centre droit, composé des libéraux et de la N-VA, le parti nationaliste flamand. Les écologistes ont réalisé une percée. A Bruxelles, le parti Ecolo-Groen, arrivé en deuxième position derrière le PS, et à Anvers (nord), la plus grande ville du pays, les écologistes se sont classés en deuxième position derrière la liste N-VA (nationalistes flamands). Mais sur l'ensemble du nord néerlandophone, la N-VA garde sa position dominante.

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Avec notre correspondante à Bruxelles, Joana Hostein

La surprise est venue des écologistes qui ont réalisé une véritable percée aux élections municipales. A Bruxelles surtout, mais aussi en Wallonie, dans le sud du pays. Le parti vert est arrivé en tête dans plusieurs communes de la région bruxelloise, des municipalités qui devraient donc être administrées par un maire écologiste.

L'urgence climatique fait la Une de l'actualité ces derniers mois, justifient les commentateurs. Il y a aussi les scandales à répétition liés à la gestion frauduleuse des deniers publics au Parti socialiste notamment. Le Mouvement réformateur, le parti du Premier ministre Charles Michel, fait également les frais de cette vague verte.

En Flandre, dans le nord du pays, et à Anvers notamment, le parti écologiste fait aussi un bon score. Mais pas suffisamment pour déstabiliser la coalition au pouvoir. La N-VA, l'alliance néo-flamande, reste maître du jeu. Et Bart de Wever, le président du Parti nationaliste flamand, devrait pouvoir conserver son siège de maire à Anvers, contrairement à ce qu'avaient indiqué les sondages.

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