La santé mentale des jeunes Irlandais mise à mal par l'épidémie, selon une étude
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Alors que l’Irlande connaît un nombre inquiétant d’infections et d’hospitalisations, le ministère de l’Enfance et de la Famille, en partenariat avec le premier site d’informations par et pour les jeunes en Irlande, publie ce lundi 5 octobre une étude réalisée cet été pour évaluer l’impact de l'épidémie sur la santé mentale des 15-24 ans.
Avec notre correspondante à Dublin, Emeline Vin
Depuis le début de la crise sanitaire il y a six mois, un jeune sur cinq réfléchit trop, angoisse voire connaît une dépression. Pour tous, l'isolement et l'absence de routine ont posé problème, tout comme les difficultés financières. La moitié des jeunes ont perdu leur emploi pendant la crise sanitaire.
Gros point noir de cette période pour les Irlandais âgés de 15 à 24 ans : ils se considèrent comme des bouc-émissaires, tenus pour responsables du nombre croissant d’infections à cause du comportement d’une infime minorité, et estiment que la société ne reconnaît pas assez les sacrifices de leur génération, qu'ils soient sociaux, éducatifs ou économiques.
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Selon l’étude publiée ce lundi, ils réclament plus de pédagogie et de concertation de la part des responsables politiques et plus d’investissements dans les centres d’aide médico-psychologique ainsi que dans le système éducatif.
Seul côté positif de l’étude : les jeunes ont apprécié mener une vie plus tranquille pendant le confinement et prendre plus de temps pour eux et pour leur famille. Un tiers, d’ailleurs, se disent optimistes pour l’avenir.
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