Crise migratoire: la commissaire européenne aux droits de l’homme se rend en Pologne
Publié le :
De nouveaux affrontements ont eu lieu, mardi 16 novembre, à la frontière entre la Biélorussie et la Pologne. Plusieurs centaines de migrants ont lancé des pierres en direction des soldats polonais, lesquels ont répondu avec des gaz lacrymogènes et des canons à eau. La commissaire européenne aux droits de l’homme, Dunja Mijatovic, s’est rendue non loin de là pour rencontrer les ONG.
De notre envoyé spécial à Bialystok, Damien Simonart
« Ce sont eux qui sauvent la face de l’Europe. » La commissaire européenne aux droits de l’homme n’a pas tari d’éloges au sujet des bénévoles qui portent secours aux migrants dans la forêt. Dunja Mijatovic les a rencontrés dans un centre d’aide à Michalowo et a pu prendre la mesure du drame qui se joue à la frontière.
« La situation est évidemment extrêmement complexe et problématique. Nous pouvons voir l'énorme souffrance des personnes qui sont laissées dans l'incertitude. Nous devons trouver un moyen de désamorcer la situation. L’objectif est vraiment d’arrêter la souffrance », explique-t-elle.
Canons à eau et des gaz lacrymogènes
À quelques kilomètres de là, les affrontements se multiplient entre migrants et soldats polonais. Les premiers lancent des pierres et des grenades assourdissantes, fournies, d’après la Pologne, par les autorités biélorusses. Les seconds répondent avec des canons à eau et des gaz lacrymogènes.
Côté polonais, neuf policiers, deux garde-frontières et un soldat ont été blessés. Pendant ce temps à Varsovie, le Parlement débat sur l’accès à donner aux journalistes lorsque l’état d’urgence à la frontière va expirer le 2 décembre prochain.
► À lire aussi : Crise migratoire: le président biélorusse Alexandre Loukachenko joue l’apaisement
NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail
Je m'abonne