«Le monde de Peppa Pig»: le retour des gaffes de Boris Johnson

Le Premier ministre britannique Boris Johnson lors d'un discours devant la coférence annuelle de la Confédération de l'Industrie du Royaume-Uni (CBI), à South Shields, en Angleterre, le 22 novembre 2021.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson lors d'un discours devant la coférence annuelle de la Confédération de l'Industrie du Royaume-Uni (CBI), à South Shields, en Angleterre, le 22 novembre 2021. © AP - Owen Humphreys

Le discours du Premier ministre britannique lors de la conférence annuelle de l'organisation patronale CBI s'est transformé en enchaînement de bourdes, ce qui ne l’aide pas à redorer son image, alors qu’il traverse une période difficile. 

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Avec notre correspondante à Londres, Marie Boëda

Boris Johnson devait encourager les entreprises à développer des politiques vertes. Pendant qu’il fait la promotion des véhicules électriques, il imite alors le bruit d’une voiture qui accélère. Puis il mélange ses notes, ce qui donne lieu à 20 secondes de silence pendant lesquelles il marmonne des excuses.

Devant l'assemblée d’entrepreneurs, il rend ensuite hommage à Peppa Pig, ce dessin animé pour les enfants, d’origine britannique. « Qui est déjà allé chez Peppa Pig World ? Pas assez. J'étais un peu dans le flou sur ce que j'allais trouver au Peppa Pig World, mais j'ai adoré, Le monde de Peppa Pig est tout à fait mon genre d'endroit. » Le chef du gouvernement fait allusion à sa visite ce week-end du parc d'attractions tiré de cette série télévisée très populaire. Il y était avec sa femme et son fils.

Après une telle performance, un journaliste lui demande si tout va bien. « Je pense que ça s’est bien passé », répond-il. Ce n’est pas l’avis de tout le monde. L’ancien directeur général de Siemens a jugé le discours « raté ». « Décousu », selon d’autres. Même son propre parti le critique.

Depuis l’affaire Owen Paterson, l’ambiance est morose chez les conservateurs. Ce député a démissionné après avoir été accusé de corruption. Boris Johnson a d’abord cherché à le protéger. Selon la BBC, une source haut placée de Downing Street aurait exigé des « changements sérieux », avant que les choses empirent.

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