Covid-19 au Royaume-Uni: «Une tension considérable» sur le système de santé, reconnaît Boris Johnson
Le Royaume-Uni fait office de laboratoire du Covid pour la France. Le pays a quelques semaines d’avance sur les contaminations et la pandémie. Le Premier ministre Boris Johnson doit réviser, cette semaine, les restrictions sanitaires. Et il a déjà fait son choix.
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De notre correspondante à Londres,
En déplacement, lundi 3 janvier, dans un centre de vaccination dans le nord de Londres, Boris Johnson a estimé qu’entre un variant Omicron moins susceptible d’engendrer des formes graves et une population ayant majoritairement reçu la troisième dose, le pays était dans une bien meilleure situation qu’à la même période l’an dernier. « Nous devons poursuivre sur la même voie que celle que nous suivons actuellement. Nous continuons d’étudier toutes les données, naturellement que nous continuons de tout surveiller, mais l’ensemble des mesures en vigueur actuellement est la marche à suivre », a-t-il précisé.
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Les restrictions doivent être révisées ce mercredi 5 janvier mais, en clair, on se tient aux mesures actuelles : port du masque dans les lieux publics, passe sanitaire, télétravail, malgré les pressions, car le système de santé commence à souffrir de la vague Omicron.
Et d’ailleurs, Boris Johnson le dit lui-même : « Je mesure la pression que subissent nos hôpitaux à l’heure actuelle. Nous devons le reconnaître et notre système de santé va connaître une tension considérable au cours des prochaines semaines, voire plus. Il ne fait aucun doute qu’Omicron continue de se répandre à travers le pays ».
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Les services commencent à déborder dans toute l’Angleterre, et plus uniquement dans la capitale où les hospitalisations commencent à diminuer. Plusieurs centres hospitaliers ont déclaré un état d’urgence face à la pénurie de personnel, un problème qui touche d’ailleurs tout le service public.
Avec plus de 100 000 contaminations recensées par jour (150 000 hier, un record), le nombre d’arrêts maladie pour les patients positifs et leurs cas contacts explosent.
Les transports opèrent avec des horaires réduits dans certaines régions, le ramassage des poubelles est perturbé et les écoles se préparent à devoir faire fusionner des classes pour garder les élèves en classe.
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