Covid: l’armée britannique en renfort des hôpitaux londoniens

Le Royaume-Uni devient le premier pays européen à dépasser la barre des 150 000 décès dus au Covid, depuis le début de la pandémie.

un militaire vaccine un patient britannique à Chelsea, le 18 décembre 2021.
un militaire vaccine un patient britannique à Chelsea, le 18 décembre 2021. REUTERS - DAVID KLEIN
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Avec notre correspondante à Londres, Emeline Vin

Au total, 200 militaires, dont 40 médecins, vont renforcer les effectifs des hôpitaux londoniens pendant trois semaines, des hôpitaux mis sous tension par l’augmentation du nombre de patients et surtout par les mises à l’isolement des soignants. Près de 5 000 d’entre eux sont absents, la plupart parce que atteints du Covid-19 ou cas contacts. De quoi menacer la continuité et l’accessibilité des soins.

Un taxi pour les urgences 

Ailleurs, dans le nord-ouest de l’Angleterre, quelque 150 soldats vont aussi venir renforcer à partir de mardi les services d’ambulances – avec un ambulancier sur quatre en arrêt, les patients doivent prendre un taxi pour se rendre aux urgences.  

L’armée est déployée depuis le début de la pandémie au Royaume-Uni ; 1 800 militaires travaillent déjà à protéger les services publics à travers le pays. 

Les décès augmentent

Mais la situation précaire engendrée par Omicron dans les services hospitaliers menace de perdurer tout le mois de janvier : si le rythme des contaminations ralentit à Londres, il décolle dans le reste de l’Angleterre. Les décès eux aussi recommencent à augmenter (+40% en une semaine). Le gouvernement refuse d’imposer de nouvelles restrictions.

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