Crise à l'UMP: Nicolas Sarkozy obligé d'entrer, discrètement, sur le ring
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La situation est toujours bloquée à l'UMP mais en coulisses, les tractations continuent. Des tractations dans lesquelles Nicolas Sarkozy joue un rôle, discret.
Nicolas Sarkozy a déjeuné jeudi 29 novembre avec Jean-François Copé, tout comme il avait déjeuné trois jours plus tôt avec François Fillon. En pleine crise à l'UMP, l'ancien président de la République ne pouvait rester totalement en dehors du jeu et regarder les deux adversaires se déchirer au risque de faire exploser le parti.
Alors il les a reçus, leur a parlé au téléphone. Mais pour le moment, il n'a pas réussi, lui non plus, à convaincre Jean-François Copé et François Fillon d'accepter un compromis. La proposition d'organiser un référendum en échange de l'abandon du groupe dissident à l'Assemblée, qu'il avait susurrée, a fait «pschitt» en moins de 24h.
Le devoir de réserve imposé par le Conseil constitutionnel
Qu'en sera-t-il de la nouvelle proposition en jeu, celle de réunir la commission des sages de l'UMP prévue par les statuts et avancée par David Douillet ? Celui-ci fut l'un des premiers à évoquer l'exaspération de Nicolas Sarkozy ; on peut donc penser qu'il a la bénédiction de l'ancien président. L'accueil fait à cette proposition donnera une nouvelle indication de la capacité d'influence de Nicolas Sarkozy. Une capacité d'influence de fait limitée par les contraintes imposées à l'ancien président, membre du Conseil constitutionnel et à ce titre tenu à un devoir de réserve. Donc obligé de rester un minimum dans l'ombre.
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