France: Valls réplique à Sarkozy, la politique reprend ses droits
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Après le choc des attentats meurtriers en France et la mort de 17 personnes, l’union nationale aura duré quinze jours. L'UMP a repris le sentier de la guerre, derrière son chef Nicolas Sarkozy, taclé sèchement par le Premier ministre.
Il avait des fourmis dans les jambes c’est Nicolas Sarkozy qui a donc mis fin à l’unité nationale, avec une série de cartons rouges mercredi soir lancés au gouvernement. Le plus important pour le Premier ministre, et sa formule sur l’apartheid en France : « une faute » a dit le président de l’UMP. Réponse tranchante du Premier ministre : « il faut être grand, pas petit ».
Reprise des hostilités politiques droite-gauche, reprise aussi du débat à l'intérieur. La loi Macron sur la croissance est examinée la semaine prochaine à l’Assemblée. Des députés frondeurs préviennent déjà : le texte n’est pas adoptable en l’état. 400 amendements au total ont été déposés, ce qui est rarissime
Même au sein du gouvernement Christiane Taubira a fait entendre sa petite musique hier. La ministre de la Justice a pris ses distances avec la peine d’indignité nationale, quand Matignon se dit favorable « au symbole », c’est en tout cas la formule utilisée. Un député socialiste, très inquiet de la répercussion des attentats sur le climat politique, prévient quand même : « quand la vraie politique politicienne va reprendre ses droits, ça va être trash. »
→ À (RE)LIRE : France: le retour de Sarkozy, première brèche dans l'unité nationale
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