Les Républicains: la bataille de la primaire derrière l'unité affichée
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En France, à trois mois des régionales, les parlementaires Les Républicains réunis deux jours à Reims ont tenté d’afficher leur unité. Mais derrière cette unité affichée, ils n’ont pas réussi à faire oublier les dissensions de la primaire et le bras de fer des deux principaux rivaux, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé.
Avec notre envoyée spéciale à Reims, Véronique Rigolet
Les absents ont toujours tort, dit l’adage. Nicolas Sarkozy aura en tout cas profité de l’absence d’Alain Juppé à Reims pour faire valoir son point de vue et alimenter ainsi leur différend sur le futur projet du parti Les Républicains.
Le maire de Bordeaux souhaitait que les questions posées aux militants soient d’abord discutées ensemble entre dirigeants du parti. Nicolas Sarkozy prend, lui, les adhérents à témoin. Il leur jure qu’ils auront le dernier mot, qu’il ne souhaite pas d’accord, dit-il, entre trop bons amis.
Bref, la bataille pour la primaire a une fois de plus monopolisé les discussions de ces journées parlementaires, au grand dam des têtes de listes pour les régionales, comme le sénateur Bruno Retailleau qui a supplié à la tribune les candidats à la primaire d’attendre un peu. « De grâce, a-t-il martelé, laissons le temps aux régionales ».
Peine perdue, le prochain meeting régional prévu dimanche en Ile-de-France réunira tous les principaux candidats à la primaire, de Nicolas Sarkozy à Bruno Le Maire. « Ce sera véritablement le premier meeting des primaires, râle une ex-ministre, c’est vraiment n’importe quoi ».
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