Lakhdar Brahimi accepte de rester à son poste de médiateur pour la Syrie
Publié le : Modifié le :
Lakhdar Brahimi suspend sa décision de démissionner de son poste d’émissaire pour la Syrie. Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, lui a demandé de rester en fonction au moins jusqu’à la conférence que veulent organiser les Russes et les Américains, pour y représenter l’ONU. Le diplomate international a accepté.
Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
Lakhdar Brahimi a donc changé d’avis. Le médiateur de l’ONU pour la Syrie s’est laissé convaincre de mettre de côté son amertume et de rester encore un peu à son poste. Au moins le temps de laisser une chance à l’initiative des États-Unis et de la Russie.
Moscou et Washington veulent organiser une conférence internationale d’ici la fin du mois. Si le gouvernement syrien et les rebelles acceptent d’y participer, ce seraient les premiers véritables pourparlers de paix depuis le début du conflit. « C’est une bonne nouvelle » a dit Lakhdar Brahimi. « La première pour la Syrie depuis très longtemps », a-t-il ajouté, même s’il ne s’agit que d’un « premier pas ».
Lakhdar Brahimi sait bien que le chemin vers un accord de paix est encore long. Depuis sa nomination, il tente de convaincre le gouvernement syrien et les rebelles qu’aucun camp ne peut l’emporter militairement et qu’il faut une solution négociée.
Le fait que les Etats-Unis et la Russie semblent enfin vouloir sérieusement travailler ensemble pour mettre fin au conflit lui donne une raison de prolonger encore un peu sa mission.
NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail
Je m'abonne