Syrie

Le Conseil des droits de l'homme de l’ONU condamne Damas pour son recours à des combattants étrangers

Un tank du régime syrien à Qousseir, le 25 mai 2013.
Un tank du régime syrien à Qousseir, le 25 mai 2013. AFP PHOTO/STR

Le Conseil des droits de l'homme des Nations unies (CDH) a condamné mercredi 29 mai le gouvernement syrien pour son recours à des combattants étrangers.

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Avec notre correspondant à Genève, Laurent Mossu

Le Conseil des droits de l'homme des Nations unies a condamné l’intervention de combattants étrangers qui luttent pour le compte du président Bachar el-Assad, sous entendu les forces du Hezbollah libanais et a demandé une enquête spéciale sur le siège et les tueries de Qousseir. Tels sont les points forts de la résolution adoptée par le Conseil des droits de l’homme à une très large majorité – 36 voix pour, une contre, celle du Venezuela, et huit abstentions.

Au cours d’un très long débat, la haut commissaire Navi Pillay s’est exprimée pour, une fois encore, s’inquiéter « du nombre croissant de soldats étrangers qui traversent de part et d’autre la frontière ne faisant qu’encourager la violence communautaire ». Elle s’est aussi déclarée opposée à tout envoi d’armes par des tierces parties.

Les proches amis de Damas, l’Iran et la Russie par exemple, ont formulé des critiques sévères à l’encontre d’une session du conseil qualifiée « d’inopportune et contre productive ». Les Etats-Unis, l’Europe et le Japon ont pour leur part dénoncé l’augmentation spectaculaire du rôle du Hezbollah contribuant ainsi à la déstabilisation de la région. 

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