L'opposition syrienne repart bredouille du sommet de la Ligue arabe
Ils ont demandé des armes, ils reçoivent un appui politique et rien de plus. Hors de question d’armer la rébellion syrienne. Le 25e sommet arabe s’achève sur cette décision catégorique ce mercredi 26 mars au Koweït. A l’exception de l’Arabie saoudite qui soutient une solution armée en Syrie, tous les dirigeants arabes optent pour un règlement politique de la crise syrienne.
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Mardi, ouverture du 25e sommet arabe dominé par le conflit en Syrie. Ahmad Jarba prend la parole. Le président de la Coalition nationale syrienne, principale branche de l’opposition, implore les dirigeants arabes : « Faites pression sur la communauté internationale, dit-il. Il faut impérativement nous fournir des armes sophistiquées pour combattre Bachar el-Assad ».
Vingt-quatre heures de réflexion, de débats, les responsables arabes rendent leur décision ce mercredi. Un communiqué final est rédigé. Il est lu en séance de clôture : « Nous appelons à une solution politique en Syrie, sur la base de la conférence de Genève 1 tenue en juin 2012. »
Déclarations de principe
Dans le détail, cela signifie instaurer un pouvoir de transition en Syrie et parvenir à une entente nationale. Plus facile à dire qu’à faire, toutes ces décisions théoriques n’ont pratiquement aucune chance d’aboutir.
Comme à chaque sommet sur la Syrie, tenus durant ces deux dernières années, la Coalition nationale syrienne repart comme elle est arrivée : les mains vides. L'Arabie saoudite, seul pays à soutenir l’option armée n’a pas réussi à convaincre les autres pays arabes.
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