En Irak, le coronavirus aggrave un peu plus la crise que traverse le pays
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Pays en crise économique et politique depuis des mois, l’Irak voit sa situation s’aggraver avec l'épidémie du coronavirus qui entraîne une dégringolade des cours du pétrole.
Deuxième producteur parmi les pays de l’Opep, l’Irak est totalement dépendant du pétrole, dont les ventes financent 90% du budget de l’État. La crise du coronavirus a fait plonger les cours de l’or noir.
Le pays traverse la pire crise financière de son histoire récente alors que ces derniers mois le pays était déjà agité par desmanifestations hostiles à la classe politique jugée incompétente et corrompue.
Depuis quelques semaines, l’Irak a un nouveau gouvernement. Ces derniers jours, le Premier ministre Moustafa al-Kazimi a promis que les salaires du mois de mai seraient payés à temps, même si le doute subsiste sur la capacité du gouvernement à trouver les 4 milliards de dollars nécessaires.
Cette semaine ce sont des travailleurs étrangers du secteur pétrolier qui ont manifesté à Bassora, dans le sud de l’Irak car leurs salaires n’avaient pas été versés. Des avions ont été spécialement affrétés par la compagnie pétrolière Shell pour leur permettre de quitter le pays.
Un scénario qui se répète depuis des semaines au Moyen-Orient face à la situation dramatique de milliers de travailleurs étrangers en difficultés.
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