Sommet pour la démocratie de Biden: quelques frustrations au Proche-Orient
Le sommet pour la démocratie organisé à l'initiative du président américain Joe Biden s'ouvre ce jeudi 9 décembre avec 110 pays participants. Un sommet auquel les invités participeront par téléconférence. Pour la région du Proche-Orient, seuls deux pays ont été invités : Israël et l'Irak.
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Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti
Du Golfe à l'Atlantique, c'est officiellement le silence radio. On réagit par contre sur les réseaux sociaux. Les contestataires arabes, de l'ex-président tunisien Moncef Marzouki à l'opposant égyptien en exil Ayman Nour, appellent le président américain à prendre des mesures contre les dictateurs de la région. À commencer par un embargo sur les armes et la suspension de l'aide économique.
Un avis qui n'est pas partagé par de nombreux internautes, pour qui le sommet est tout simplement l'imposition d'une « democratia americana ». Pour preuve, ils soulignent : l'invitation d'Israël, l'ennemi pour la plupart des peuples arabes ; et de l'Irak, une colonie américaine de facto !
Il y a aussi des éditorialistes de grands journaux arabes qui estiment que le sommet n'est qu'une opération de communication américaine, alors que, selon diverses études, la démocratie recule dans le monde entier, y compris aux États-Unis.
►À réécouter : Un « sommet pour la démocratie », pour quoi faire ?
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