Covid: l'Iran craint une nouvelle flambée de la pandémie jusqu'ici sous contrôle
Alors que la pandémie ne cesse de progresser en Europe, aux États-Unis et même en Inde, l'Iran a réussi à la contrôler pour l'instant, après plusieurs mois de situation dramatique, mais craint une nouvelle flambée au cours des prochaines semaines.
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De notre correspondant à Téhéran,
L'Iran était le pays le plus touché par la pandémie dans la région. Dans un premier temps, les autorités ont compté sur la production de vaccins locaux mais devant le nombre croissant de morts et de contaminations, le gouvernement du président Ebrahim Raïssi a décidé d'importer massivement des vaccins.
Au cours des derniers mois, plus de 150 millions de vaccins ont été importés, en particulier de la Chine. Ce qui a permis une vaccination massive des Iraniens.
Aujourd'hui, 80% des Iraniens de plus de 12 ans ont reçu deux doses de vaccins et environ 15% ont déjà eu leur troisième dose. Au total, quelque 124 millions de doses de vaccins ont été administrées.
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Des vaccins locaux
Quelque 25 millions de vaccins ont été produits localement et les autorités ont affirmé que le pays avait la capacité de produire entre 15 et 20 millions de vaccins par mois.
Les autorités sanitaires ont demandé à tous les Iraniens de plus de douze ans de se faire vacciner avec une dose de rappel pour éviter une nouvelle flambée de la pandémie avec le virus Omicron.
Aujourd'hui, le nombre des morts est descendu à une trentaine par jour contre plus de 700 ou 800 morts quotidiens il y a deux mois, et le nombre des personnes contaminées à environ 1 500 par jour contre 40 000 il y a deux mois.
La crainte d’une nouvelle flambée de la pandémie
Le virus Omicron est également arrivé en Iran mais le nombre des personnes contaminées est encore faible, environ 500 personnes. Selon les autorités, on pourrait assister à une relance de la pandémie au cours des prochaines semaines.
Quelque 80% des Iraniens ayant reçu leur seconde dose de vaccin récemment, le virus Omicron a moins d'effet. De même, beaucoup de personnes atteintes ont seulement des symptômes faibles et ne se rendent pas dans les hôpitaux.
Enfin, le nombre des tests PCR est faible car ce n'est pas gratuit, ce qui explique peut-être les chiffres très bas des personnes contaminées par le virus Omicron.
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