Le réchauffement de la planète passe par les Pôles, et d’abord par le Pôle Nord. En février 2018, la région a connu un pic de chaleur avec des températures 30 degrés au-dessus des normales saisonnières.
Même si le phénomène est exceptionnel, il s’inscrit sur fond de réchauffement de l’Arctique. Avec la fonte de la banquise, de nouvelles routes maritimes voient le jour, des champs gaziers et pétroliers deviennent accessibles, les mines d’uranium et les « terres rares » du Groënland seront bientôt exploitables. En Arctique, l’économie prend le dessus sur les préoccupations écologiques. Et les appétits grandissent, outre le Canada, les Etats-Unis et la Russie, la Chine entend développer sa « route de la soie polaire ». Mais, l’Arctique est aussi un enjeu pour les Européens. La Norvège est aux avant-postes de cette prochaine passe d’arme géostratégique, tandis que le Groënland sous tutelle danoise aspire à devenir indépendant.
(Rediffusion du 13 mai 2018)
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© {{ scope.credits }}Avec :
- André Gattolin, sénateur LREM (La République en marche) des Hauts-de-Seine. Membre du groupe d’études Arctique, Antarctique et Terres australes su Sénat.
→ Son site ici
- Barbara Kunz, chercheuse à l’IFRI (Institut français des relations internationales). Coordinatrice du N° de Politique étrangère consacré à l’Arctique.
→ Plus d’infos ici
- Thierry Garcin, chercheur associé à l’Université Paris-Descartes et auteur de la Géopolitique de l’Arctique chez Economica
- Damien Degeorges, consultant basé en Islande et spécialiste des enjeux européens de l’Arctique. En ligne de Reykjavík.
→ Plus d'infos ici
Avec Maria Afonso, les photos du Groënland de Thomas Massé, et en partenariat avecCourrier International
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