Avec son roman graphique Les Oiseaux ne se retournent pas, Nadia Nakhlé raconte avec beaucoup de poésie le destin d’Amel, une orpheline de 12 ans, tentant de quitter son pays dévasté par la guerre.

« Nous souffrons d’un mal incurable qui s’appelle l’espoir ». La phrase est du grand poète palestinien Mahmoud Darwish. Elle résonne d’une façon particulière en cette période de crise sanitaire. Elle figure dans l’un des meilleurs albums de bande dessinée du moment, un album dédié aux enfants qui raconte une histoire d’enfants, mais aussi une histoire universelle, pleine d’humanité, un plaidoyer pour l’amour et le partage des cultures dans un écrin oriental éclairé par la musique. Un ouvrage, qui devait se doubler d’un spectacle et d’un film, des projets artistiques un peu contrariés par le confinement mais qui, à n’en pas douter, verront le jour tant l’aventure est belle. Le premier roman graphique de Nadia Nakhlé Les oiseaux ne se retournent pas est paru chez Delcourt.
Chronique Déconficulture de Marjorie Bertin :
La marionnettiste norvégienne Yngvild Aspeli a adapté avec une vingtaine d'artistes des quatre coins de l'Europe, Moby Dick, la célèbre histoire de chasse au cachalot de l'écrivain américain Herman Melville. Une création qui mêle marionnettes, musique live, théâtre et vidéo. Une traversée artistique qui devait être l'une des belles surprises du festival d'Avignon.
Reportage : En Autriche, le déconfinement est déjà bien avancé (les commerces ont rouvert et les déplacements ne sont plus limités) mais un secteur se sent oublié : la culture. Les acteurs de la filière s’inquiètent de ne pas avoir de plan précis et craignent pour leur avenir, en particulier à Vienne où ce secteur est essentiel. Reportage de notre correspondante Isaure Hiace.
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