Les pays ont réagi assez différemment à la pandémie du coronavirus. Pour certains, ce fut la préoccupation majeure et unique. Pour d’autres, une préoccupation parmi d’autres.
La Chine, la Russie et la Turquie en ont profité pour avancer leurs pions sur l’échiquier international. Pour la Turquie, ce fut à l’évidence le cas avec la Libye. Ankara venant au secours du gouvernement légal de Tripoli aux abois, s’est imposée en quelques mois comme l’acteur-clé de la crise libyenne. Une victoire considérable pour le président Erdogan.
La Libye est le premier producteur africain de pétrole devant le Nigéria et l’Algérie. À cela, s’ajoute la revendication turque d’une zone économique exclusive laquelle promet un regain de tension en Méditerranée orientale. Turquie, le retour?
Invités :
- Dorothée Schmid, responsable du Programme Moyen-Orient et Turquie à l’Ifri
- Jean Marcou, professeur et titulaire de la Chaire Méditerranée-Moyen Orient à Sciences Po Grenoble. Chercheur associé a l’Institut Français d’Etudes Anatoliennes d’Istanbul
- Marc Lavergne, directeur de Recherches au CNRS. Spécialiste du Moyen-Orient arabe et de la Corne de l’Afrique. Membre du Laboratoire Monde Arabe et Méditerranée de l’Université de Tours.
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