« Ennemis du peuple », c'est ainsi que Carrie Lam, la cheffe de l'exécutif hongkongais appelle les opposants à la loi sur la sécurité que veut imposer la Chine à l'ancienne colonie britannique.
Les différents anniversaires symboliques qui ont jalonné les dernières semaines, répression de Tiananmen, un an du début du mouvement pro démocratie, ou encore les procès de militants pro-démocratie n'ont pas provoqué de manifestation géante, comme il y a un an (2019). Parmi les explications, il y a bien sûr la pandémie de Covid-19, mais aussi peut-être une certaine usure face à la détermination de Pékin à imposer sa loi. Le mouvement pro-démocratie Hongkongais est-il vaincu ? C'est la question du jour.
Pour en débattre :
- Michel Bonnin, historien, sinologue, directeur d’études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS)
- Sébastien Colin, maître de conférences en Géographie à l'Inalco et chercheur à l'Institut français de recherche sur l'Asie de l'Est (Ifrae, Inalco-Université de Paris-CNRS). Auteur des livres « La Chine et ses frontières » (Paris, Armand Colin, 2011) et « La Chine, puissance mondiale » (Paris, La documentation française, 2015)
- Sébastian Veg, historien, sinologue, directeur d’études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS).
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