Peut-on regarder le passé de façon apaisée ?
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C'est une façon d'envisager le débat public. Ses détracteurs appellent cela la cancel culture. En bon français, la culture de l'annulation ou peut-être de l'effacement. Cela consiste à ne plus mentionner, à faire disparaître, à rendre invisible toute personne, son oeuvre ou tout évènement, après des propos ou des actes jugés répréhensibles ou problématiques.
Et cela concerne aussi bien nos contemporains que des personnages historiques ramenés à leur part d'ombre, avec le temps et l'évolution de la perception. Cela touche à la fois la liberté d'expression, de création, l'histoire et la mémoire qui deviennent hautement inflammables. Peut-on regarder le passé de façon apaisée ? C'est la question du jour.
Pour en débattre :
- Nicolas Offenstadt, historien, maître de conférences en Histoire du Moyen-Age à l’Université Panthéon-Sorbonne et co-fondateur du Comité de vigilance face aux usages publics de l’histoire (CVUH). Auteur du livre «Le pays disparu. Sur les traces de la RDA», éditions Gallimard. Téléphone
- Marc Cheb Sun, auteur, éditorialiste, fondateur du média en ligne «d’ailleurs et d’ici.new», auteur d’un premier roman «Et je veux le monde», éditions Jean-Claude Lattès. Téléphone
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