Débat du jour

Le secret-défense est-il devenu une raison ou déraison d’État?

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C’était le le 2 novembre 2013, Ghislaine Dupont et Claude Verlon de RFI étaient enlevés, puis assassinés lors d'un reportage près de Kidal. Depuis tout ce temps, l’enchaînement précis des faits reste trouble alors que le gouvernement affirme avoir puni un djihadiste. 

Le secrétaire américain à la Défense James Mattis, lors d'une conférence de presse commune avec son homologue française Florence Parly, mardi 2 octobre 2018.
Le secrétaire américain à la Défense James Mattis, lors d'une conférence de presse commune avec son homologue française Florence Parly, mardi 2 octobre 2018. © Philippe Wojazer/REUTERS
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C’était, il y a quelques jours, les députés de la France insoumise réclamaient l'ouverture d'une Commission d'enquête à l'Assemblée nationale sur le dévoiement d'une mission de renseignements, menée par Paris au profit du Caire à la frontière égypto-libyenne. Le point commun a ces deux informations est le secret-défense qui empêche de savoir précisément ce qu’il s’est passé. Cette mesure de silence est de plus en plus opposée à ceux qui veulent savoir. Elle contrarie la mise au jour de la vérité. Si la pratique est courante dans des pays où le respect de la liberté n’est pas une vertu, elle inquiète certains dans nos démocraties.

Un débat avec nos invités

- Antoine Glaser, journaliste spécialiste de l’Afrique, co-auteur avec Pascal Airault de «Le piège africain de Macron» chez Fayard, vice-président de l’Association des Amis de Ghislaine Dupont et Claude Verlon 

- Jean-Dominique Merchet, journaliste à l’opinion spécialiste des questions internationale et de défense 

- Pascal Jouary, journaliste, auteur de l'enquête «Secret défense, le livre noir» chez Max Milo.

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