Son pays, c’est celui des Amazigh. Pays qu’il décrit en tamasheq sur cinq territoires: Mali, Niger, Burkina Faso, Libye, Algérie. Au moins cinq raisons d’être en colère pour Hawad, né dans la résistance poétique, sous les étoiles du Niger, à Agadez... (Rediffusion de décembre 2017)
Notre invité nomade est dans le mouvement perpétuel des signes qui soignent le sang. Dans Caravane de la soif, il écrit : «Elle tresse une natte en feuilles de palmes pour son mari qui a conduit la caravane hors des frontières, agenouillé par les chaînes des prisons et le brasier des tortures». Le pluriel de ces prisons et de ces tortures se conjugue à l’histoire singulière et toujours opprimée des Touaregs: pendant et après la colonisation. Je vous invite En Sol Majeur à une tempête de sable aux formes séduisantes: celle d’une Anthologie de la poésie d’Hawad intitulée Furigraphie: où il est furieusement question de désert et de soif, de politique et de cosmogonie touareg qu’il lâche par énigme ou parabole. Où l’on comprend aussi qu’il n’y a pas moins étranger à l’humanité... qu’un Touareg.
Hawad fait partie de la programmation du Festival Hotel Sahara qui se tient à Pantin, du 12 juin au 2 octobre.
Les choix musicaux de Hawad
Foundou de Bechar Alla, ûd : Taghit
Poésies touareg pour le XXIème siècle
Tio Gregorio el Borrico A la puerta que llamo
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