Dans le supplément de ce samedi, Grand reportage week-end vous emmène dans la ville de Tapachula, au sud du Mexique, « ville prison » pour les migrants ? En deuxième partie, nous partons au Portugal où notre reporter dresse le portrait d’une émigration mal connue.

Tapachula, entre gigantesque refuge et prison à ciel ouvert
Leur souhait à tous : atteindre le rêve américain ou simplement vivre une vie digne. Depuis la pandémie, l’Amérique connaît une crise migratoire sans précédent. Les chiffres font tourner la tête : plus de 7 millions de personnes sans-papiers ont traversé la frontière américaine depuis 2021. Elles viennent de toute la planète, mais principalement d’Amérique centrale et des Caraïbes. Toujours, ce sont les violences ou la misère qui les poussent à partir. Très souvent, l’objectif final est d’arriver aux États-Unis, mais avant, il faut traverser le Mexique. Au sud, la ville de Tapachula, la ville du Chiapas vit au rythme de ces gens de passage qui s’accrochent à leur rêve. Sorte de gigantesque refuge, ou plutôt une prison à ciel ouvert…
Un Grand reportage de Gwendolina Duval qui s'entretient avec Patrick Adam.

L’émigration portugaise, le saut par-delà les montagnes
C’est un petit pays d’Europe du Sud, pas très densément peuplé, le Portugal est pourtant connu comme une grande terre d’émigration. Depuis la dictature dans les années 60 et 70, pour ceux qui partent, on dit « faire le saut », c’est l’expression consacrée. La France est la première destination ! La révolution des Œillets, en avril 1974, change la donne, mais l’émigration reste forte. Entre les Portugais qui ne reviendront jamais et ceux qui retrouvent le chemin de leurs origines, portrait d’une émigration mal connue. (Rediffusion)
Un Grand reportage de Marie-Line Darcy qui s'entretient avec Patrick Adam.

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail
Je m'abonne