Élections sous haute tension au Honduras
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J-2 avant les élections générales dans le pays, en proie à un climat de violences généralisées et à de puissants gangs de trafiquants de drogue.
Les Honduriens élisent ce dimanche (28 novembre 2021) leur président, qui succédera à Juan Orlando Hernandez, réélu en 2017 sur des accusations de fraude. Plusieurs organismes comme la Commission des Nations unies pour les droits de l’homme appellent à des élections « pacifiques et transparentes ». Ces dernières semaines, des candidats au scrutin ont trouvé la mort. Des centaines de messages de désinformation apparaissent, chaque jour, sur les réseaux sociaux. La favorite de l’élection est Xiomara Castro, épouse de l’ex-président Zelaya, renversé en 2009. Elle est la cheffe du parti de gauche LIBRE et d’après les sondages, elle est talonnée par le maire de la capitale, Nasry Asfura.
Dans la presse, on s’intéresse au profil des électeurs. La Prensa note que 4 sur 10 ont moins de 20 ans. Le vote des jeunes pourrait donc être déterminant, même si ces derniers sont peu impliqués et ont perdu foi dans leurs pays, frappé par la corruption.
La fête de Thanksgiving marquée par une grève au New York Times
Week-end prolongé aux États-Unis. Ce jeudi (25 novembre 2021) marquait la fête de Thanksgiving, jour férié dans le pays. Ce vendredi (26 novembre), ce n’est pas férié mais c’est le Black Friday, une journée de soldes. Une occasion pour les marques de réaliser d’importants chiffres d’affaires à un mois des fêtes de fin d’année. Et c’est ce moment-là que les employés de Wirecutter ont choisi pour faire grève. Ce site d'évaluation et de recommandation de produits appartient au très prestigieux journal New York Times. Certains de ses journalistes se révoltent ouvertement contre leur employeur, en solidarité avec leurs collègues de Wirecutter. Ils contestent le recrutement d’employés non syndiqués pour remplacer les grévistes. La grève est censée durer jusqu’à lundi prochain.
Rencontre avec Antonine Maillet, grande plume de l’Acadie
Une délégation d’une vingtaine de personnes de l’Acadie, nation francophone du Canada, était reçue toute cette semaine en France, pour raviver les relations entre la France et l’Acadie. Parmi elles, la romancière et dramaturge Antonine Maillet, prix Goncourt en 1979. Elle a été élevée au grade de Commandeur de la Légion d’honneur, le plus haut grade. Marie Normand l’a rencontrée : « Je reçois le plus grand hommage que la France peut offrir. Je suis d’autant plus contente de cette promotion, que je suis Acadienne et pas seulement Canadienne. Pour garder la langue française dans un milieu qui parlait anglais, il fallait continuellement se battre ». Elle revient sur la défense de la langue française dans la région, avec la création d’écoles, d’une université et des dirigeants francophones. Les Acadiens descendent de Français venus en 1604. Aujourd’hui, ils parlent encore un certain accent, le vieux français de l’époque. « Nous luttons maintenant pour que l’Acadie soit reconnue par le Québec, le Canada, la France et dans le monde entier », déclare Antonine Maillet, qui raconte que deux médecins lui ont prédit qu’elle vivrait jusqu’à 108 ans. « Alors si c’est vrai, j’ai encore des années d’écriture », ironise la romancière, âgée aujourd’hui de 92 ans.
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