États-Unis : en campagne, les Républicains appuient sur le thème de l’immigration
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Un début chargé, aux États-Unis, pour les Républicains qui préparent leur primaire avec, dans deux semaines environ, le premier scrutin qui se déroulera dans l’Iowa. La droite conservatrice pousse son thème de campagne favori : l’immigration.

Le chef de la Chambre des représentants, Mike Johnson, s’est rendu mercredi 3 janvier à la frontière mexicaine, avec d’autres élus du Congrès. Ils voulaient notamment poser devant une file de migrants attendant d’être pris en charge par la police des frontières. Mais sous le pont d’Eagle Pass, qui surplombe le Rio Grande, à la frontière, il n’y avait plus personne. Selon Mike Johnson, l’administration Biden est derrière cela et aurait déplacé des milliers de personnes pour ne pas qu’elles soient visibles. Il a tout de même pris la parole et dénoncé la politique du Démocrate : « Sept millions de personnes sont entrées dans le pays depuis que Joe Biden est dans le Bureau ovale et c’est une estimation basse. L’administration Biden n’a pas l’air de s’en soucier. »
Le groupe républicain, qui n’a qu’une majorité de deux sièges à la Chambre des représentants, menace de couper les vivres des services publics si le gouvernement ne ferme pas la frontière. Un nouveau budget pérenne ou temporaire doit être voté d’ici deux semaines.
Mexique : le mouvement zapatiste fête ses 40 ans
Au Mexique, l’armée zapatiste a célébré ses 40 ans en ce début d’année, ainsi que les 30 ans de son soulèvement. Le 1er janvier 1994, les populations isolées du Chiapas se rebellaient contre, notamment, la politique libérale du pays, après l’entrée en vigueur de l’Alena, l’accord de libre-échange nord-américain. Tout au long de ces décennies, les Zapatistes ont incarné l’avant-garde de la pensée anticapitaliste.
Notre correspondante Gwendolina Duval a assisté aux festivités au cœur du territoire zapatiste, dans les montagnes du Chiapas, où elle a rencontré des Mexicains toujours intéressés par ce mouvement, comme Silvia Reséndiz, activiste féministe. Elle est venue de l’autre bout du pays « pour apprendre d’eux. Pour pouvoir porter leur parole jusque dans la communauté d’où je viens. Il y a ici beaucoup de gens des peuples originels qui m’expliquent comment ils ont pu améliorer leurs conditions de vie dans leurs communautés ; tout ça, ce sont des exemples pour nous qui vivons dans la ville et qui ne sommes pas habitués à lutter ».
Le journal de La 1ère
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