Avec «Deep Waters», Siân Pottok nage en eaux douces
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Sorti en novembre dernier, Deep Waters, l'album de Siân Pottok offre une plongée dans une musique aussi inclassable qu'originale, mêlant des influences électro-folk à des sonorités traditionnelles.

La musique de Siân Pottok ressemble, à s'y méprendre, à son arbre généalogique où se croisent des origines belges, congolaises, slovaques et indiennes. Un métissage transcontinental fièrement érigé en carte d'identité qui dresse un portulan d'influences sonores où l'oreille navigue de terres familières en terrains inconnus. Une musique qu'il serait à la fois futile et vain de vouloir classer, catégoriser ou ranger dans une case tant elle revendique sa liberté.
Siân Pottok s'est forgée très tôt une vaste culture musicale en apprenant le violon à l'âge de six ans, avant de s'essayer au piano, d'apprendre le violoncelle, le chant, la guitare et tout récemment le kamele ngoni, la harpe du Wassoulou, un instrument qu'elle pratique avec le grand maitre malien Abou Diarra, présent lui aussi sur cet album.
Deep Waters ne se contente pas d'explorer les mondes musicaux. L'album redéfinit le folk en y ajoutant des influences électro, jazz et parfois pop, le tout avec une inventivité digne de l'Islandaise Björk, figure tutélaire dont se revendique Siân Pottok.
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