Le coq chante

Le bouli de Kiérim au Burkina Faso

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Il s’agit de gestion de la ressource naturelle la plus précieuse pour les agriculteurs et les éleveurs, l’eau. Quand on a, en moyenne, 4 à 5 mois de saison pluvieuse et une longue et interminable saison sèche, il faut imaginer des astuces. Le mot bouli signifie «retenue d’eau» en mooré, une des principales langues du Burkina Faso.

© Sayouba Traoré/RFI
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Kiérim est un village de la commune de Ouessa, qui fait partie des huit communes de la province du Ioba. Dans les communes de cette province du Ioba, les éleveurs n’ont pas de problèmes d’alimentation pour le bétail. La saison pluvieuse est longue, et la pluviométrie moyenne est de 750 mm/an. On a donc de la verdure pendant un temps, et des herbes séchées et des sous-produits agro-alimentaires pour la saison sèche. Le problème, c’est la configuration du terrain qui provoque un rapide écoulement des eaux de pluie.

Une vue du Bouli de Kierim.
Une vue du Bouli de Kierim. © Sayouba Traoré/RFI

Par chance, les éleveurs de Kiérim ont bénéficié d’un Bouli, creusé par le ministère des Ressources animales et halieutiques. C’est un mode d’irrigation utilisé en maraîchage intensif, originaire du Burkina Faso, mais aussi utilisé au Niger, en Mauritanie et dans d'autres pays du Sahel. Un bouli est centré sur un lac artificiel creusé dans un sol imperméable. Le bouli retient dans son fond les rares précipitations collectées pendant la période des pluies, mettant ainsi l’eau à disposition pendant la saison sèche qui dure près de 9 mois.

 

Invités

- Sebgo Wendyida, technicien supérieur d’élevage

- Bala Issa, habitant de Kiérim, éleveur et président du comité de gestion du Bouli

- Nadia Dombino, président du Comité de gestion des plaintes à Kiérim.

 

EN IMAGES

 

Production : Sayouba Traoré

Réalisation : Ewa Piedel.

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