À la Une: un vaisseau spatial américain sur la Lune, une première depuis 1972
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Les journaux américains ne manquent pas de mettre à la Une ce qui ressemble à un petit exploit. Il faut dire que « c'est la première fois depuis 51 ans qu'un vaisseau spatial américain atterrit avec succès sur la Lune », titre le Washington Post, qui ajoute « c'est une étape importante pour le plan de la Nasa, visant à envoyer de nouveau, à terme, des astronautes vers le voisin céleste le plus proche de la Terre ».
Le New York Times précise qu'il s'agit là d'un « véhicule de construction privée », appelé Odysseus, « un peu plus grand qu'une cabine téléphonique ». Une expérience qui intéresse de près la Nasa car elle pense « qu'elle pourrait contribuer à inaugurer une ère révolutionnaire : celle des vols spatiaux commerciaux, autour du système solaire ».
Tué avec son cartable sur le dos
La situation au Proche-Orient retient de nouveau l'attention. Avec cet article du Guardian, sur la mort d'un jeune garçon palestinien, en Cisjordanie. Nihal Abu Ayash, avait 16 ans, et selon sa famille, il a été « exécuté » par les forces israéliennes. C'est donc le Guardian qui a rencontré sa famille. Ils posent tristement pour la photo. Selon eux, « Nihal Abu Ayash portait son équipement de football et son cartable lorsqu'il a été touché à la tête et tué après que les forces israéliennes ont ouvert le feu dans la ville de Beit Ummar, en Cisjordanie. Nihal est le 100e enfant palestinien tué en Cisjordanie occupée depuis l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, selon l'organisation de défense des droits humains Défense internationale des enfants – Palestine ».
La famille est dévastée, la mère « ne peut ni parler ni manger, le père passe des heures à serrer dans ses mains les chaussures de football de son fils ». Enfin, ajoute le Guardian, « le plus jeune des quatre frères et sœurs de Nihal, Mahmoud, 13 ans, a développé un bégaiement depuis qu'il a été témoin du meurtre de son frère la semaine dernière ».
Exemption de service militaire
Le Wall Street Journal, soulève une question rarement abordée. Celle des Juifs ultra-orthodoxe, qui sont « exemptés du service militaire » depuis « peu après la fondation d'Israël en 1948, lorsque le gouvernement a accepté de les exempter afin qu'ils puissent préserver un mode de vie presque disparu pendant l'Holocauste ».
Mais aujourd'hui, poursuit le Wall Street Journal, « certains réservistes, épuisés après des mois de combats à Gaza, se disent prêts à faire pression pour une répartition plus équitable du fardeau sécuritaire dans la société israélienne. Des sentiments similaires se manifestent au sein de la coalition de Netanyahu. "Il n’est plus possible d’accepter avec sérénité une situation dans laquelle certains groupes de la société assument le fardeau de la sécurité, avec le prix élevé que cela implique, tandis que d’autres groupes du peuple juif continuent de mener une vie normale", ont écrit les membres du Likoud dans une lettre à Netanyahu ». Une question épineuse, pour le Premier ministre, dont la coalition tient grâce à deux partis ultra-orthodoxes.
Deux femmes courage
Il s'agit de la mère et de la veuve d'Alexeï Navalny, le principal opposant à Vladimir Poutine, mort en prison il y a une semaine. « La mère de Navalny accuse les autorités russes, titre Le Soir en Belgique. En me regardant dans les yeux, ils disent que si je refuse un enterrement secret, ils feront quelque chose à son corps. L’enquêteur (…) m’a dit ouvertement "Le temps joue contre vous, le cadavre se décompose" », a-t-elle déclaré.
Quant à Ioulia Navalnaïa, la veuve de l'opposant, elle a rencontré Joe Biden aux États-Unis. Le président américain l'a serrée dans ses bras. Selon le quotidien britannique The Independant, il a promis « de nouvelles sanctions majeures contre la Russie », qui devraient être annoncées ce 23 février.
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