Les jeunes rappeurs de Sidi Moumen superstars de «Haut et fort»
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L’art peut-il éveiller les consciences et changer le monde ? Cette question peut paraître à la fois cliché et cérébrale ? Et pourtant, le film qui suscite, entre autres, ce questionnement est tout sauf barbant. C’est une œuvre stimulante, entraînante, qui nous emmène dans un quartier populaire de Casablanca avec des jeunes s’initiant au hip hop.
Nabil Ayouch (Les chevaux de Dieu, Much Loved...) a tourné son nouveau film, Haut et fort, dans un centre culturel du quartier de Sidi Moumen, à Casablanca, un quartier défavorisé.
Entre Fame (pour l'aspect comédie musicale) et Entre les murs (pour le côté très documentaire, ce film montre un professeur de hip hop très charismatique, Anas Basbousi (ex-rappeur devenu enseignant par conviction) initier des jeunes au hip hop, et rencontrant l'hostilité d'une partie des habitants du quartier.
Nabil Ayouch commente les premières minutes (la première bobine) de ce film, projeté en compétition au dernier festival de Cannes (c'était la première fois que le Maroc était représenté, en compétition, dans le plus grand festival de cinéma du monde).
Pour poursuivre sur cette thématique du rap et de l'abandon des quartiers par les pouvoirs publics, nous diffusons aussi une interview de JoeyStarr, à l'occasion de la sortie prochaine (le 24 novembre 2021) de Suprêmes, d'Audrey Estrougo, le film qui revient sur la rencontre de Didier Morville (JoeyStarr) et Bruno Lopès (Kool Shen), les fondateurs du groupe de rap Supreme NTM, entre 1988 et 1992.
Et nous faisons un tour à Tunis, où viennent de s’achever les Journées cinématographiques de Carthage. Notre correspondante, Lilia Blaise, a rencontré des jeunes cinéphiles venus spécialement dans la capitale tunisienne pour assouvir leur soif de cinéma.
Pauses musicales : Mi vida loca (bande originale de «Haut et fort») et La fièvre (NTM).
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