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Jacques Audiard et Makita Samba, les Olympiades du désir

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Jacques Audiard revient avec un nouveau film en noir et blanc qui met en scène des trentenaires connectés vivant dans le quartier méconnu, et non moins photogénique, de Paris : Les Olympiades.

« Les Olympiades » de Jacques Audiard sort demain (mercredi 3 novembre 2021) dans les salles françaises.
« Les Olympiades » de Jacques Audiard sort demain (mercredi 3 novembre 2021) dans les salles françaises. © Memento Distribution
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Si Roland Barthes avait vécu au XXIème siècle, gageons qu’il aurait regardé ce film avec attention. Car le nouveau film de Jacques Audiard est un peu « Les fragments d'un discours amoureux » au temps du porno, des réseaux sociaux et des applications de rencontres sur Internet.

Avec un casting de choix qui fait la part belle aux nouveaux talents. Comme souvent avec ce cinéaste qui a fait connaître Tahar Rahim avec son film « Un prophète », ou qui a tourné « Dheepan », Palme d’Or au festival de Cannes 2015 avec des comédiens sri-lankais non professionnels.

Dans ce nouveau film, sont réunis à l’écran : Noémie Merlant qui a déjà de nombreux films à son actif. Mais aussi la très jeune Lucie Zhang qui crève l’écran dans ce qui restera comme son 1er long métrage, Jehnny Beth déjà plus connue et enfin Makita Samba habitué des plateaux de théâtre, du petit et du grand écran, qui impressionne par sa justesse et qui accompagne Jacques Audiard aujourd'hui.

Tous sont les acteurs d’un conte moderne dans un Paris en noir et blanc, au cœur d’un quartier peu connu, qui donne son nom au film. « Les Olympiades » sort demain (mercredi 3 novembre 2021) sur les écrans français.

ReportageÀ Singapour, cela fait maintenant 19 mois que les 320 000 travailleurs migrants qui vivent dans des dortoirs sont toujours confinés. Dans ce contexte d’enfermement, la voix d’un ouvrier tente malgré tout d’émerger. Zakir Hossain est originaire du Bangladesh, et il n’a jamais cessé d’écrire de la poésie. Dans les dortoirs confinés, son besoin de poésie est contagieux puisque de nombreux autres ouvriers ont rejoint ses ateliers d’écriture, et tâchent depuis de mettre des mots sur leurs angoisses et désarrois. Reportage de Gabrielle Maréchaux.

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