Le dessinateur Étienne Davodeau livre avec « Le droit du sol », un récit de voyage. L'auteur a parcouru 800 kilomètres afin d'interroger notre rapport au monde et questionner ce que l'homme enfouit dans le sol. Le cheminement d'une réflexion sur notre devenir et celui de la planète.
Sur la partie haute de la couverture, un randonneur, chaussures de marche, sac à dos, lunettes de soleil et foulard sur le crâne. Derrière lui, un beau paysage vallonné dans un ton sépia. À ses pieds, un sous-sol noir parsemé de ce symbole que nous connaissons tous comme étant celui qui signale le danger nucléaire.
Entre les deux, le titre de l’album, qui relie ces deux univers, le sous-titre « Journal d’un vertige », et le nom de l’auteur : Étienne Davodeau, auteur connu – entre autres- pour ses bandes dessinées de reportage, à la fibre écologiste, le militantisme humaniste, et les qualités de camaraderie et de pédagogie.
Il nous entraîne, cette fois, dans une marche de 800 km entre une peinture rupestre et un futur site d’enfouissement des déchets nucléaires, au contact de la beauté de la nature et des interrogations sur son devenir.
« Le droit du sol », d’Étienne Davodeau, est disponible aux éditions Futuropolis.
Reportage : Depuis le 17 novembre 2021, le Festival de cinéma « Écrans Noirs » célèbre ses 25 ans, à travers une série d’événements à travers le pays. Le festival de cinéma d'Afrique centrale a dû faire face à quelques difficultés à ses débuts, mais il a su résister. Sur place pour RFI, Fabien Essiane.
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