Sur le pont des arts

Claire Fauvel libère l'adolescence, comme ça lui chante !

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La nouvelle bande dessinée de Claire Fauvel La nuit est mon royaume vient de paraître aux éditions Rue de Sèvres.

Photographie portrait de Claire Fauvel et couverture de sa bande-dessinée «La Nuit est mon royaume» publié aux éditions Rue de Sèvres.
Photographie portrait de Claire Fauvel et couverture de sa bande-dessinée «La Nuit est mon royaume» publié aux éditions Rue de Sèvres. © Chloe Vollmerlo / Editions Rue de Sèvres
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« Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front. Ceux qui d'un haut destin gravissent l'âpre cime. Ceux qui marchent pensifs, épris d'un but sublime. » Victor Hugo

Dans le monde plutôt masculin de la bande dessinée, elle fait partie des autrices qui montent. Lauréate du Fauve d’Angoulême-Prix jeunesse 2018 et du Prix Artemisia de la fiction historique pour son album La guerre de Catherine, adaptée du roman de sa coscénariste Julia Billet, Claire Fauvel aime raconter des histoires. Et notamment des histoires de femmes et de jeunes filles, comme celle de la reine des bandits « Phoolan Devi ». Et c’est aussi à sa manière une autre rebelle qu’elle met en scène dans son nouvel album : Nawel, une jeune fille de banlieue, qui va découvrir que la musique est sa vie, qu’elle a du talent, mais que cela ne suffit pas toujours. Un récit d’apprentissage aux allures de critique sociale, un portrait beau et sensible d’une jeunesse pleine d’espoir et d’envie, d’intensité et d’énergie ; une jeunesse de passion et donc ce souffrance, qui navigue entre précarité, révolte et désillusions. La nuit est mon royaume de Claire Fauvel est paru chez Rue de Sèvres.

C’est mardi gras, alors prenons la direction du Nordeste du Brésil et la ville de Recife. Une région où le carnaval concentre tout ce que la culture populaire a de plus riche : de la joie du frévo aux rythmes de l’afoché en passant par les musiques afro-brésiliennes comme le maracatou. Au total, cinq jours de fête, mais pas seulement ! Un an après l'arrivée de Jair Bolsonaro au pouvoir, les manifestations populaires comme le carnaval résistent et dénoncent la "guerre culturelle" du gouvernement contre les artistes. Reportage de notre correspondante Sarah Cozzolino.

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