Sur le pont des arts

Alcante-Bollée-Rodier réassemblent la bombe

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Une nouvelle émission originale en version modifiée pour cause de pandémie de Covid-19 aujourd'hui, mercredi 15 avril 2020, avec les scénaristes Didier Alcante et Laurent-Frédéric Bollée et le dessinateur Denis Rodier, pour leur BD « La Bombe »parue chez Glénat.

Une planche de la BD-documentaire "La Bombe" par Denis Rodier, Didier Alcante et Laurent-Frédéric Bollée.
Une planche de la BD-documentaire "La Bombe" par Denis Rodier, Didier Alcante et Laurent-Frédéric Bollée. Crédits : Glénat.com
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Ce confinement, il peut aussi nous laisser le temps de lire, de plonger dans quelques beaux pavés que l’on n’aurait pas forcément le temps de lire en temps normal. Et c’est le cas de cet impressionnant ouvrage, fruit d’un travail tout aussi impressionnant de trois auteurs de bande dessinée chevronnés. Une saga de 472 pages en bande dessinée qui nous raconte, 75 ans après, les coulisses politiques, stratégiques, scientifiques ; les débats éthiques ; les craintes et les conséquences historiques et humaines de l’invention de la 1ère arme de destruction massive : la bombe atomique. Une BD documentaire racontée comme un thriller (dont on connaît la fin) qui fourmille de détails et nous emmène des mines du Katanga au désert du Japon en passant par le désert de sable du Nouveau Mexique et les paysages enneigés de Norvège. Au dessin, le Québécois Denis Rodier ; au scénario, le Belge Didier Alcante et le Français Laurent-Frédéric Bollée. Ils sont tous les trois avec nous, par téléphone. Leur BD La Bombe est publiée aux éditions Glénat.

Pendant la crise, le spectacle continue, c’est un peu ce que nous expliquent les artistes sur les réseaux sociaux. On va rejoindre l’une d’entre eux, qui se trouve à Ouagadougou, l'humoriste et comédienne Philomène Nanema. Peut-on conjuguer prévention et humour ?

Si le théâtre a beau être l’art du présent, depuis le confinement, les artistes et les professionnels s’emploient à le faire vivre grâce à sa mémoire. Notamment en mettant sur les sites des théâtres et à la télévision des captations intégrales de spectacles. C’est presque toujours gratuit, et c’est aussi l’opportunité de (re)découvrir depuis son canapé, des trésors des années 60 à nos jours. Marjorie Bertin en parlait justement avec Anne Gérard, déléguée aux arts et à la culture pour le réseau Canopée et Eric Génovèse, sociétaire de la Comédie Française.

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