Alors que la Guyane est l’un des territoires français qui comptent le plus de demandeurs d’asile, ses dispositifs d’hébergement et d’accompagnement sont parmi les plus faibles, voire inexistants.

Si la préfecture se retranche derrière le manque de moyens, pour les demandeurs d'asile, cela se traduit par des conditions de vie indignes, dans ce qui s’apparente à des favelas «à la française», avec une absence quasi totale d'accès aux soins et à l'hygiène élémentaire. À ces manquements, s’ajoute depuis septembre 2019, la politique d’évacuation ou d’expulsion décidée par le nouveau Préfet de Guyane. Trois opérations ont déjà eu lieu mettant à la rue entre 1 600 et 2 000 personnes.
Quelles sont les conséquences sanitaires et sociales de ces évacuations ? Faut-il craindre de nouvelles tensions entre Guyanais et demandeurs d'asile ?
Un reportage d'Igor Strauss.
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