À la Une: enfin une date pour le second tour des municipales?
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Organiser le second tour des élections municipales le 28 juin ? Ou revoter deux tours en janvier 2021 dans les 5 000 communes de France qui n’ont pas élu leur maire au premier tour durant le confinement ?
« Le feuilleton n’est pas terminé », souligne Le Parisien. « Mais le calendrier et la méthode se précisent (…) Ce devrait être le 28 juin », si la situation sanitaire le permet, complète ce quotidien.
Certes, gouverner, c’est peut-être trancher, mais ce choix qui s’offre au gouvernement, c’est ce qu’en référence à l’impossible quadrature du cercle, la Une du journal Libération appelle « la quadrature des urnes ».
« Alors finissons-en, lance ce quotidien ! Autant c’était une erreur flagrante de les maintenir le 15 mars, au moment où l’épidémie explosait (…) autant il apparaît raisonnable de les tenir le 28 juin si une deuxième vague n’est pas apparue d’ici là. Il ne semble pas y avoir plus de risques à défiler dans un bureau de vote en respectant les gestes barrières, masqué et muni de son propre stylo, qu’à faire la queue dans une épicerie ou boire un verre sur l’herbe avec des amis. »
Mais pour la majorité, il y a un problème de taille à Paris. Le premier tour a été un vrai cauchemar pour la candidate LREM Agnès Buzyn :
L’ex-ministre de la Santé était arrivée troisième à l’issue du premier tour et elle avait enchaîné par des déclarations fracassantes au journal Le Monde. Aussi, le journal Libération ne voit-il « pas comment Agnès Buzyn pourrait porter les couleurs de LREM après l’étalage public de ses regrets et surtout les révélations sur la déplorable gestion des commandes de masques sous sa tutelle ». Pour ne rien arranger, Libé souligne qu’un(e) remplaçant(e) « n’aurait pas assez de temps pour faire campagne. Il fallait y penser plus tôt », estime ce journal.
La France souhaite le maintien l’an prochain de règles de disciplines budgétaires assouplies du pacte de stabilité et de croissance de l’euro :
C’est ce que dit Bruno Le Maire au journal Le Figaro. « Nous souhaitons que les règles du pacte de stabilité, suspendues pour 2020, le soient également pour 2021 ». Car selon le ministre de l’Économie, « rien ne serait pire que de relancer la machine économique tout en appuyant sur le frein des dépenses publiques ». Selon Bruno Le Maire, « c'est une erreur qui a été commise en 2009 et que nous ne commettrons pas à nouveau », dit-il au Figaro.
Par ailleurs Bruno Le Maire souligne dans cet entretien au Figaro que le constructeur automobile Renault « joue sa survie » et souligne qu'il n’a pas encore donné « signé » le prêt de 5 milliards d'euros en faveur du constructeur, Renault devant prendre des engagements notamment sur le maintien en France de ses « activités technologiquement les plus avancées ».
Selon le quotidien économique Les Echos, Renault, qui prépare un plan de deux milliards d’euros d’économie, envisagerait de fermer trois sites en France et d'arrêter la production de véhicules à Flins, non loin de Paris.
Social, avec cette idée qui revient en France, celle de l’instauration d’un revenu universel :
Ou plutôt un revenu « républicain ». C’est la Fondation Jean-Jaurès qui le propose. Proche du Parti socialiste, cette fondation a rédigé une note dont le contenu est révélé par le quotidien Libération. Ce revenu « républicain » de base serait « compris entre 725 et 1 000 euros par mois », il serait « inconditionnel », pointe ce journal, il serait « automatique » à partir de 18 ans, sans démarche administrative à effectuer) et « dégressif ».
Pour le financer, la Fondation Jean Jaurès préconise de passer par des fonds européens, mais aussi par l’impôt, « préférant taxer le capital plutôt que le travail », et il serait créé « par une convention citoyenne », complète Libé.
Lui n’aura pas besoin de revenu universel. C’est ce gagnant d’un jeu de hasard en France, qui a dû conserver son ticket pendant toute la durée du confinement :
Un ticket à 17 millions d’euros ! Mais un jackpot impossible à encaisser car remporté le 20 mars. Les Français étaient alors confinés comme jamais. Que faire ? C’est le journal Le Parisien qui raconte l’histoire de ce très heureux mais très fébrile gagnant, qui a dû prendre son mal en patience avec son précieux ticket, conservé dans la coque de son téléphone portable. La cachette s’est révélée judicieuse, car ledit téléphone, qui ne le quittait pas d’un pouce, il ne l’a pas perdu. Et c’est heureux pour ce veinard car, sinon, le déconfinement aurait, pour lui, tourné à la… déconfiture.
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