Le centre historique de La Havane tombe en ruines

Malgré leur inscription au patrimoine mondial de l’Unesco, il y a trente ans, de nombreux bâtiments de la capitale cubaine menacent de s’effondrer. Les maisons coloniales colorées et le mélange d’influences architecturales qui ont fait l’attrait de la ville pour d’innombrables visiteurs ne sont pas suffisamment entretenus et la crise économique n’a fait qu’aggraver l’état de délabrement de certains bâtiments.

Les habitants évitent de longer les murs à La Havane, « marcher sur les trottoirs peut vous coûter la vie ici ». © Stefanie Schüler/RFI

Les habitants évitent de longer les murs à La Havane, « marcher sur les trottoirs peut vous coûter la vie ici ». Depuis 1982, quelques dizaines d’édifices seulement ont été restaurés. « On veut donner aux touristes l’impression que la ville est magnifique, mais ce n’est pas vrai. Elle est magnifique sur un kilomètre carré. Le reste est détruit. » La Havane souffre d’une pénurie chronique de logements, il en manquait déjà 700 000 en 2019, selon le président. Le directeur du Musée de la ville explique que le plan de restauration a pour objectif de maintenir les familles vulnérables dans le centre historique, mais la situation est compliquée par le tourisme : la construction d’hôtels et la location d’appartements particuliers aux étrangers ont fait flamber les loyers.

Les États-Unis envoient des renforts militaires à la frontière avec le Mexique

Le Pentagone annonce l’arrivée prochaine de 1 500 soldats à l’approche du 11 mai 2023, date à laquelle va expirer une mesure liée au Covid et assouplissant les conditions d’expulsion de migrants. Cela fait craindre aux autorités une recrudescence des tentatives d’arrivée et « personne ne semble totalement préparé à ce qui arrive », écrit le New York Times. D’ailleurs, les soldats bientôt déployés n’ont pas pour mission d’intervenir mais de « jouer un rôle strictement administratif », précise CNN en espagnol.

La spirale de la violence en Haïti

Le mouvement « bwa kale » prend de l’ampleur. Ce nom est un « cri de ralliement, écrit Le Nouvelliste, le nom d’un mouvement sans leader ». Depuis que des habitants ont lynché et brûlé des bandits à Canapé vert, lundi dernier (1er mai 2023), ce type de réaction populaire se multiplie. On a rapporté des lynchages dans l’Artibonite ou la Grande Anse, avec parfois des représailles de la part des gangs comme à Carrefour Feuilles à Port-au-Prince où des hommes armés ont contraint des habitants à fuir leur maison.

Le journal de la 1^ère

Les soignants suspendus pour non-vaccination contre le Covid seront réintégrés dans quelques jours, sans réparation ni indemnisation.