Le Sénat français se prononce aujourd'hui (4 février 2020) par un vote solennel sur sa version de la loi bioéthique, avant que celle-ci reparte à l'Assemblée nationale pour sa deuxième lecture.

Cette loi, dont l'examen a été repoussé de plusieurs mois, est présentée comme la grande loi sociétale du quinquennant avec, notamment, l'ouverture de la procréation médicalement assistée à toutes les femmes.
Comme toutes les lois bioéthiques qui se sont succédées, elle doit permettre à la législation de s'adapter et de répondre aux avancées techniques de la médecine et celles-ci sont nombreuses, notamment en génétique, et défient parfois l'imagination. Faut-il autoriser ce que la science permet ? C'est la question du jour.
Pour en débattre :
- Catherine Bourgain, chercheuse en génétique humaine et sociologie des sciences, membre du Comité d'éthique de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), spécialiste des technologies de génomique.
- Pierre-Henri Gouyon, biologiste, professeur au Muséum national d'Histoire naturelle. Coauteur du livre Fabriquer le vivant ?, Éditions la Découverte.
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