Le 14 Janvier dernier, plusieurs centaines de chefs de service à l’hôpital ont décidé de démissionner administrativement pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail.
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Cette grève de la paperasse vise à dénoncer le manque de moyens à l’hôpital. En cause notamment, le plan d’urgence pour sauver l’hôpital public, annoncée par la ministre de la santé et des solidarités, Agnès Buzyn, qui, aux yeux de ces médecins est bien insuffisant. Ces revendications reprennent celles des grévistes des Urgences, engagés dans un mouvement de grève, depuis maintenant plus de sept mois. Les protestataires entendent aussi pointer la souffrance grandissante au travail et la baisse de l’attractivité de l’hôpital, en raison des conditions de travail et de rémunération.
- Hugo Huon, infirmier aux Urgences de l’hôpital Universitaire Lariboisière-Fernand-Widal, à Paris et Président du Collectif Inter-Urgences. Auteur de « Urgences, Hôpital en danger : infirmiers, médecins, aides-soignants... brisent l'Omerta », qui sera publié le 12 février 2020, aux éditions Albin Michel.
- Pr Xavier Mariette, Chef de service rhumatologie à l’hôpital Kremlin-Bicêtre dans le Val-de- Marne
- Dr Antoinette Perlat, responsable de l’unité fonctionnelle dans le Service de Médecine Interne au CHU de Rennes en Bretagne (Ille-et-Vilaine)
- Christophe Le Tallec, aide-soignant de nuit aux urgences du Chu de Nantes. Vice-président du collectif inter-urgences délégué de la région pays de la Loire
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