C'est un document paru cette semaine et qui écorne quelque peu l'institution pénitentiaire en France. Elle ne saurait pas, ou trop mal, gérer les détenus radicalisés.

Une prise en charge spécifique leur est pourtant réservée depuis 5 ans avec des quartiers dédiés, créés dans la foulée des attentats de janvier 2015. Suivi inefficace, prise en charge hors sujet, réponse trop uniforme de cas parfois très différents. Et surtout, pas de réponse sur l'après. Pour des individus dont on sait qu'ils n'ont pas vocation à rester derrière les barreaux. Voilà le genre de critiques mises en avant par le dernier rapport du contrôleur général des lieux de privation de liberté. Quelle solution pour ces détenus radicalisés en prison -quand celle posée sur le papier ne suffit plus ?
Nos Invités :
- Adeline Hazan, contrôleur général des lieux de privation de liberté
- David Scheer, chercheur en sociologie au CNRS à l’Université de Lille.
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