On appelle “ville du quart d’heure”, ce modèle d’urbanisme qui permet aux citadins et usagers de la ville de tout faire à pied ou presque en 15 minutes maximum. Une solution pour améliorer le confort et la convivialité des villes et un impératif pour réduire les dépenses énergétiques et l’impact environnemental de nos mobilités.

Pour l’instant, aller au travail, chez le médecin, emmener ses enfants à l’école en moins d’un quart d’heure ressemble plus à un rêve qu’à la réalité pour les millions d’urbains coincés dans les transports plusieurs heures par jour. Alors que déjà plus de la moitié de la population mondiale vit en ville, d’’ici 2050, sept personnes sur dix dans le monde vivront en milieu urbain, selon la banque mondiale, dans des villes de plus en plus étalées. En Europe, des villes comme Paris, Milan ou Barcelone ont déjà mis en place des politiques sur le modèle de la ville du quart d’heure en réduisant par exemple la place de la voiture dans l’espace public. Mais la ville du quart d'heure est-elle transposable à toutes les réalités ? De Mexico à Lagos, qu’en est-il des mégalopoles aux plus de 10 millions d’habitants ? Que faire du périurbain qui concentre l’essentiel de l’urbanisation et qui reste très dépendant des centres ? Comment transposer l’utopie de la ville du quart d’heure aux réalités de la croissance urbaine ?
Avec :
• Carlos Moreno, professeur associé et directeur scientifique de la chair “Entrepreneuriat - Territoire – Innovation" à l’IAE de Paris qui est associé à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Spécialiste d'innovation urbaine, de ville intelligente. Auteur de La ville du quart d’heure - Une solution pour préserver notre temps et notre planète (Eyrolles,2025)
• Momar Diongue, géographe, enseignant-chercheur à l’Université Cheik Anta Diop de Dakar
Un entretien avec Marine Lebègue, correspondante de RFI à Mexico, ville gigantesque, l’une des mégalopoles les plus peuplées du monde avec plus de 21 millions
Pour finir cette émission, un détour par la Corée du Sud, ou un animal très particulier va se retrouver protégé par la loi, le 1er janvier 2026. Il sera interdit dans le pays de l’élever et de le tuer pour sa bile : c’est l’ours noir d’Asie, aussi appelé ours-lune ou ours à collier. Car il a une marque blanche sur son poitrail qui rappelle le bijou. Les associations se battent depuis des années pour interdire les fermes qui exploitent ces animaux. Et notre correspondante à Seoul, Camille Ruiz, est allée à la rencontre des défenseurs de leurs droits.
Programmation musicale :
► Les bruits de la ville - Voyou ft. Yelle
► Baby Myria - Malakey
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