Accents d'Europe

Politique en temps de Covid

Publié le :

On parle politique aujourd’hui dans Accents d’Europe. De Londres à Madrid, en passant par l’Albanie, les scrutins et les anniversaires politiques dessinent une nouvelle carte électorale.

Le Premier ministre albanais et chef du Parti socialiste Edi Rama prend la parole lors d'un rassemblement célébrant la victoire électorale du parti, sur la place Skanderbeg à Tirana, Albanie, le 27 avril 2021.
Le Premier ministre albanais et chef du Parti socialiste Edi Rama prend la parole lors d'un rassemblement célébrant la victoire électorale du parti, sur la place Skanderbeg à Tirana, Albanie, le 27 avril 2021. © FLORION GOGA/REUTERS
Publicité

Et on ouvre avec l’Irlande du Nord qui célèbre, en ce début de semaine, le centenaire de sa création. Soit le rattachement des six comtés du nord-est de l’Ile d’Irlande, au Royaume-Uni, c’était en 1921.

Une décision qui a entraîné une guerre civile, que les Britanniques ont baptisée les troubles. Et qui, 20 ans après les accords de paix, provoque toujours la discorde. Le Brexit vient, en effet, compliquer un peu plus la donne entre ces deux entités, l’une dans l’Union européenne, l’autre en dehors. Autant dire que la question des festivités n’est pas évidente, c’est donc un centenaire un peu terne, Emeline Vin. 

Et du Brexit, il sera beaucoup question aussi pour les élections régionales qui se tiennent mercredi prochain. Nous reparlerons de l’Écosse, on attend avec intérêt le score des indépendantistes. Mais on votera aussi pour la Mairie de Londres. Un poste stratégique, qui a été un tremplin pour Boris Johnson.  Aujourd’hui, l’actuel maire travailliste Sadiq Kahn pourrait bien être réélu. Le Covid a rebattu les cartes, Marie Billon.

C’est une troisième victoire pour le Premier ministre albanais Edi Rama. Le parti socialiste a remporté la majorité des sièges, lors des législatives de fin avril 2021. Edi Rama, un dirigeant inclassable, à la fois célèbre artiste contemporain, basketteur, francophile et européen, voilà pour la face lumineuse, pour la face sombre on dira qu’il a une fâcheuse tendance à centraliser tout le pouvoir depuis 2013. Son portrait est signé Vincent Souriau.

Près de 7 millions de Madrilènes se rendent aux urnes aujourd’hui (4 mai 2021). Un scrutin très attendu depuis que le leader de la gauche radicale Pablo Iglesias a démissionné du gouvernement pour être candidat. La président sortante de l’Assemblée de Madrid, la candidate du Parti Populaire Isabel Diaz Ayuso compte bien aussi asseoir sa stature nationale. Pour diriger la région, elle se dit prête à s’allier à l’extrême droite. Une perspective qui a conduit les trois grands partis de gauche à former une alliance. Mais Isabel Ayuso reste, pour l’instant, la grande favorite des sondages. À Madrid, Diane Cambon a cherché à comprendre les raisons de ce phénomène Ayuso.

ET attention aux réseaux sociaux qui ne sont pas forcément une planche de salut pour tous les politiques en mal de reconnaissance. Le président du Parlement russe en a fait l’amère expérience. La vidéo de sa rencontre au coin d’une rue avec une vieille femme très en colère a connu un succès phénoménal. Morceaux choisis avec notre correspondant Jean Cassey.

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Voir les autres épisodes