Internet pour tous, internet partout : c'est loin d'être une réalité à travers le monde. En Europe, la fracture numérique n'est pas résorbée. Il y a trois ans encore, seuls 3% des Roumains échangeaient avec leurs administrations par internet contre 92% des Danois, avec une moyenne de l'UE à 52%. Et cette fracture qui se superpose souvent à la fracture économique est devenue encore plus criante avec la pandémie.
En Italie, 3 millions et demi d'habitants n'ont pas accès à Internet à la maison... et près de 70 000 qui se trouvent dans des zones blanches. Un obstacle de taille pour de nombreux élèves obligés de suivre les cours à distance, mais aussi pour leurs parents en télétravail. Les détails de la situation transalpine, avec notre correspondante Cécile Debarge.
Les citoyens turcs ne naissent pas égaux en matière de vitesse de connexion à internet. Dans les régions les plus à l’est de la Turquie, le quotidien numérique est fait de messages d’erreur, et d’accès limité. Et là, c'est tout simplement le manque d’infrastructures qui est en cause. À Istanbul, les explications de notre correspondante Anne Andlauer.
C’est une pépite parmi les start-ups engagées dans la lutte pour l'accès au numérique en France : Konexio a développé un système de formation qui s'adresse aux 13 millions de personnes victimes de la fracture numérique. Parmi les apprenants de Konexio, 40% de réfugiés et demandeurs d’asile, et beaucoup de personnes qui n'ont pas fait d'études. Grâce à la formation, le facteur d’exclusion peut devenir un formidable débouché : dans le numérique, on embauche en effet deux fois et demi plus qu’ailleurs. Créée en 2016, l’entreprise compte avoir formé 10 000 personnes d’ici trois ans. Reportage de Frédérique Lebel.
C’est mon Europe ! La chronique d’Alice Rouja
Ils sont jeunes, ultra connectés et ils ont la bougeotte : ce sont les digital nomads, ces chanceux qui travaillent en voyageant ! Retrouvez La bonne nouvelle d’Alice en vidéo chaque dimanche sur #Entr.
Comme des milliards de personnes à travers le monde, vous conservez peut-être vos photos, vidéos et documents sur un cloud - très efficace pour stocker ses données et y accéder depuis n'importe quel appareil. D'où une préoccupation cruciale : la sécurité. Et d'où la surprise des spécialistes devant le choix de la Suisse, qui a décidé de confier le stockage de ses données à des sociétés basées à l'étranger, et notamment en Chine. Les explications à Genève de Jérémie Lanche.
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