C’est un jour de commémoration tragique aujourd’hui en Italie, sur l’île de Lampedusa. Le 3 octobre 2013, le plus gros naufrage d’un bateau de migrants au large de l’île, faisait 368 morts. Une tragédie et un choc. Neuf ans plus tard, Vito Fiorino le premier à avoir porté secours aux victimes, a du mal à cacher son émotion. Une émotion qu’il a transformée en moteur pour trouver le nom de tous les noyés, pour leur construire un mémorial et leur dédier une journée du souvenir. Blandine Hugonnet l’a rencontré à Lampedusa
Les tatars de Crimée face à la guerre en Ukraine
La guerre en Ukraine, et la position toujours ambiguë de la Turquie qui tente de ménager Moscou tout en soutenant Kiev. Une position d’équilibriste, qui avait déjà été la sienne lors de l’annexion de la Crimée. Pas de reconnaissance, mais pas de sanctions. Tout comme aujourd’hui avec les annexions des quatre provinces de l’est de l’Ukraine.
En Crimée, l’attitude d’Ankara est liée au sort de la communauté tatare, minorité turcophone et musulmane… Une importante diaspora tatare est installée sur le territoire turc, et elle suit de très près la guerre des derniers mois. À Istanbul, c’est un reportage d’Anne Andlauer.
On votait, ce week-end, en Bosnie-Herzégovine, en Bulgarie et en Lettonie. Dans ce petit pays balte, le parti du centre est reconduit, et les partis pro-russes, ou proche des russophones ne sont plus représentés au Parlement. La Lettonie qui est devenue une terre d’exil pour tous les médias russes indépendants. Comme la télévision Dojd, créée il y a douze ans. Notre correspondante dans les pays baltes, Marielle Vitureau, a rencontré Tikhon Dziadko, le rédacteur en chef.
Et en Bulgarie, les quatrièmes élections législatives en 18 mois, les votes et les partis sont disséminés entre 7 formations, la question d’une coalition est à nouveau en suspens... autour des figures du Premier ministre sortant le réformateur Kyril Petkov ou de son prédécesseur Boiko Borissov. Mais là encore, c’est la question de l’allégeance ou pas à la Russie qui était au cœur de la campagne. À Sofia, Damian Vodenitcharov.
Et la question de l’ingérence russe dans les scrutins. Un rapport des renseignements américains estime que, depuis 2014, la Russie a dépensé l'équivalent de plus de 300 millions d'euros pour arroser les partis politiques ou les candidats d'une vingtaine de pays. Ceux qui défendent les intérêts de Poutine. La politique européenne est-elle concernée ? C’est l’oeil européen de Franceline Beretti.
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