Cent ans après la prise de pouvoir de Benito Mussolini, le rapport des Italiens au fascisme reste ambigu. Il y a cent ans, Benito Mussolini faisait entrer ses colonnes de chemises noires dans la capitale italienne. Cette marche sur Rome, c'est le début de la sombre période fasciste. Un siècle plus tard, presque jour pour jour, le parti de Giorgia Meloni, issu des mouvances postfascistes, a pris la tête du gouvernement italien.

L’ombre du Duce plane encore sur le pays, et particulièrement sur Predappio sa ville natale. Reportage de Blandine Hugonnet.
Combien de temps va durer la lune de miel entre Giorgia Meloni et ses alliés ? Elle est flanquée des deux hommes forts de la droite qui ne lui passeront aucune erreur : Silvio Berlusconi pour le centre droit de Forza Italia, et Matteo Salvini pour la Ligue. « Le capitaine » de la Ligue, grand communiquant, qui compte bien dicter son agenda politique. Juliette Gheerbrant.
La nostalgie du fascisme, en Grèce
À Athènes, le procès en appel des représentants du parti Aube Dorée est en cours depuis juin. Après un premier procès fleuve de cinq ans, la justice grecque a qualifié en 2020 Aube Dorée d’« organisation criminelle » et envoyé la plupart de ses cadres dirigeants en prison. Retour sur ce parti ouvertement néo nazi avec Joël Bronner, à Athènes.
Cinecittà, laboratoire politique de l'Italie
L'histoire du fascisme s'est aussi écrit sur le grand écran. De 1937 aux années 1960, de Scipion l’Africain à La Dolce Vita, Cinecittà a été un véritable laboratoire politique de l’Italie. C'est ce que raconte la réalisatrice Emmanuelle Nobécourt dans un documentaire, Cinecittà, de Mussolini à la Dolce Vita.
L'art contemporain s'invite au milieu des morts
En Suisse, Open End 2, le retour de l'art contemporain au milieu des tombes du cimetière des Rois de Genève. Jérémie Lanche.
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